Ciné-Oies


Le Vieil homme et l’enfant, Claude Berry

L’oie a son jeu et son pas. Elle a aussi a aussi sa part cinématographique.

L’oie vit le plus souvent en troupeau et c’est naturellement par la bande qu’elle peut s’insérer dans un film.

Les Cendres d’Angela, Alan Parker

Le troupeau d’oies a une fonction bien précise : valoriser le surgissement d’un élément en déplacement rapide, le plus souvent une voiture, mais ce peut être un carrosse ou un vélo. Les piétons sont également admis.

Quand le troupeau est franchi, les oies s’écartent dans le désordre et créent une animation bienvenue.

Les Frères Grimm, Terry Gilliam
Loin de la foule déchaînée, Thomas Vinterberg
Un Secret, Claude Miller

L’oie peut être individualisée. C’est rare mais ça arrive. Dans La Loi du Seigneur de William Wyler, elle s’appelle Samantha et mène la vie dure au petit Quaker.

Le Loi du Seigneur, William Wyler
Idem

Dans Les Aristochats, elles sont trois : Amélie, Amélia et leur oncle Waldo.

Dans Chat noir, chat blanc, Emir Kusturica a placé des oies partout. Le cinéaste serbe aime ce qui bouge, virevolte, vibrionne, cancane, slalome et dynamise la scène. Les oies remplissent ce rôle avec une étonnante simplicité.

AUTRES :

Alexandre le bienheureux, Yves Robert
Bright Star, Jane Campion
Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet
Le passager de l’été, Florence Moncorgé-Gabin
Une Vie cachée, Terrence Malick
Signal d’amour, Frances Marion
Les Mariés de l’an II, Jean-Paul Rappeneau
Toto le héros, Jaco Van Dormael